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Monday, 16 September 2013

Le click barbare


Depuis mon billet de samedides thèses circulent sur les faux comptes de soutien au bijoutier meurtrier sur Facebook.

Mon billet se base sur des statistiques du site Socialbackers. 

Elles ont évolué depuis. Tout ce que je peux corriger du billet initial en me basant sur le même site: ce ne sont plus "seulement" 246.000 Prix Nobel en justice expéditive qui ont "liké" depuis la France, mais 833.000 (au moment où je publie), et 720.000 à l'étranger (56/43).

Tout et son contraire ont été entendus en 48h de la bouche de consultants. Facebook France reste totalement muet, les administrateurs de la page sont planqués.

Comme l'ont écrit Christophe Ginisty et d'autres, cette polémique sur le chiffre total perd de l'intérêt au regard d'un soutien qui est massif, et de ce qui choque en premier :

Un homme en a tué un autre et des gens ont dit "j'aime ça" 

(y ajoutant une charmante littératuresélectionnée sur ce Tumblr. > Sac à vomi recommandé).

A la machine à café, au détour d'une conversation avec ce mec qui avait l'air pourtant pas trop neuneu, en se baladant au Megastore un jour du déstockage ou au volant de la bagnole, personne n’a attendu Facebook pour en prendre conscience : le barbare qui sommeille en nous ne demande qu'à se réveiller.

Rappelons la noble cause du groupe : Soutenir à chaud l'auteur d'un homicide difficilement qualifiable d'involontaire (au regard des éléments lus et vus à ce jour par tous). Mais à vrai dire, peu importe : Dans un Etat de droit, on ne fait pas justice soi-même.

Si j'ai pu contribuer à ma modeste échelle à sensibiliser les lecteurs sur le sujet des achats de "like" et des méthodes artificielles d'amorçage de buzz (et plein d'autres jolies techniques de gonflette 2.0) qui sont monnaie courante, c'est déjà ça.

Sur une note plus personnelle. Je fais plein de gros câlins et je poke un paquet de kleenex à ces petites choses sensibles appelant à exterminer leur prochain dans les rues au shotgun façon Peckinpah, mais qui se vexent dès qu'on les traite de "connards". 

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