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Saturday, 26 April 2014

RamaSetu - An Engineering Marvel

RamaSetu:
Rama Setu which is also called Adam's bridge is built by Vanara Samuha(Monkeys' group) on the order of Lord Sri Rama. Nala is the architect who is descendent of Vishwakarma designed this bridge. This is built with limestone shoals which are chained to each other. It is located between Pamban Island also called Rameswaram Island, the south-eastern coast of TamilNadu, India and Mannar Island, the northwestern coast of SriLanka. It is proven geologically that this bridge the former land connection between SriLanka and India.

The bridge measure 18 miles almost 30 kms long. This bridge is the separation between Palk Strait(northeast) and the Gulf of Mannar(southwest). The sea here is very shallow with a depth of 3 ft to 30 ft(1m to 10 m) where the navigation hindered and some sandbanks are dry.In 15th century, people use to pass by foot until unless it is deepened by the storms and the records in the temple say that Ramasetu is completely above the sea level till it was broken by a cyclone in 1480 CE.

The floating stones are from Rameswaram which are used to construct RamaSetu to cross the sea in order to reach SriLanka. It was clearly stated in ancient text 'Valmiki Ramayana-Yudhakanda 6.22.50 -72. Wood from variety of trees are used as foundation of the bridge on the top the trees large stones were arranged in sequential order.

Ramasetu

Interesting Points:

  • In 2005 Indian UPA Govt. launched Sethusamudram Shipping Channel Project which aimed to clear the bed of Ramasetu by scooping out mud. But Supreme Court in 2007 involved to stop this process to protect Ramasetu and Hindu religious beliefs.
  • A British cartographer in 1804 prepared a map on this bridge which called this bridge Adam's bridge. This is probably named referring Islamic Island which Adam used to reach Adam's peak in SriLanka, where he stood on a single foot for hundreds of years leaving a footprint mark of the same. The peak and the island are named after this legend, Adam.
  • In Skanda Purana an interesting point was described that there is a installation of three Shiv-lings at the beginning, middle and end of the RamSetu.
  • Many politicians commented on Lord Rama history and Ramasetu origin.
  • Ramasetu was built by Vanaras in 5days as per valmiki ramayana. Lord Rama called this bridge as Nala-Setu on the name of engineer but people called it as Ramasetu, SetuBandhanam while generations passed.
  • According Atomic Energy commission scientist's there exist large quantity of that radioactive element available below Ramsetu. Which produces 4 Lac Mega watts of electricity every hour for the next 150 years.
Scientific Reasons:
  • There is a scientific proof behind these floating stones not to float.These floating stones do have air cavities inside i.e., the air is trapped when formation itself and so the density is very less in water. To be simpler, these stones weigh lesser when compared to other rocks of same size. If the density of a thing is lesser to water then it will float, it is the nature. These stones float 10% above the water, it means the weight of this rocks are 10-20% less than the normal rocks of the same size. Currently, this bridge is covered with an iron mesh. This gives an example of air cavity theory.
  • Limestone's will float in salt water(impure) and they sink in normal water(pure).


Friday, 18 April 2014

[video] Bienvenue à Gattazland

Paris cet après-midi...

Par le plus grand des hasards, sur mon chemin pour rendre le matériel nécessaire à ma formation payante en dix mois d'insertion professionnelle par le stage gratuit (j'ai obtenu le diplôme avec mention pas mal), je tombais nez à nez avec de vieilles connaissances

Le collectif Sauvons les riches se dirigeait vers le siège du MEDEF (qui tient réunion à 14h), déterminé à montrer son soutien à la dernière proposition de Pierre Gattaz, patron des patrons, concernant l'instauration d'un demi-SMIC pour cette sous créature qu'est le jeune. 

Malheureusement, MEDEF et RG communiquent bien et, arrivés au porc, nous fûmes accueillis par des grilles baissées et un prompt renfort de soldats casqués.

Le collectif, tout à son enthousiasme envers le Général des armées de Gattazland, n'allait pas se laisser apitoyer par les humanistes comme Laurence Parisot et proposa alors d'aller plus loin encore sur le chemin de la réduction des coûts causés par ces cons de salariés.

Wednesday, 16 April 2014

Vivre et laisser Gattaz


« Il vaut mieux quelqu’un qui travaille dans une entreprise avec un salaire un peu moins élevé que le SMIC, de façon temporaire et transitoire[1], plutôt que de le laisser au chômage ». 
Pierre Gattaz, président du MEDEF, 15.04.2014

Le fiston à papa est bien parti pour devenir la star du blog. Nous avons déjà parlé de la baisse du SMIC  ici ou . Résumons notre position : "non mais sincèrement, vous croyez deux secondes que l'économie peut décoller en payant moins les gens ? (alors que l'on pourrait ponctionner sur les actionnaires, les fraudeurs du fisc, les rentiers qui, eux, ne se sont jamais aussi bien porté et ne font pas circuler le pognon)". Nous avons d'ailleurs théorisé cette équation complexe et vous la livrons en exclusivité : 

4 = 2 + 2. 

Nous espérons que les économistes "hétérodoxes" (mais pas de gauche) reçus à L'Elysée (le même jour que la sortie de Gattaz, le monde est bien fait) par François Hollande discuteront de mes calculs audacieux


Bon. Reconnaissons à Pierre Gattaz un vrai plus produit : en sus d'expliquer sans détour avec cet air d'enfant de chœur assistant à son premier gang-bang la logique sous-tendant l'époque, sans le vouloir le patron du MEDEF introduit mieux que personne un débat philosophique au cœur de l'information continue (et c'était pas gagné). En partant du principe que le temps est la seule valeur incontournable et commune (limitée pour tous et non récupérable) :

Vaut-il mieux travailler pour rien et, donc, enrichir un autre que de ne pas travailler et s'enrichir soi ?

Il ne s'agit pas d'être pour ou contre le salariat là n'est même pas la question, mais d'être pour ou contre l'esclavagisme, ce que devient peu à peu le monde du travail au SMIC et à sa périphérie. C'est insidieux, tapissé de promesses, de croyance, de morale, de crédits à la consommation, mais ça se dessine : un sous-monde du travail précarisé (va vivre, te loger et te nourrir avec un SMIC mon Pierrot et on en reparle), coincé, écœuré et assommé (ceux que Jean-François Copé qualifiait de "minables"), et un autre monde du travail structurant, enrichissant dans tous les sens du terme, celui des revenus confortables surreprésentés dans le débat public. En gros, tout ce qui est entre 1500 et 4000 euros est programmé pour disparaître (la baisse des cotisations patronales sur le SMIC va renforcer ce mouvement).

Il convient de définir le travail en question, sa pénibilité, ce qu'il a demandé comme sacrifices, le plaisir que l'on peut y trouver et surtout de mettre ces critères face au déterminant principal : que me rapporte vraiment ce travail ? En quoi m'épanouit-il réellement ? Que me laisse-t-il ? (indice : en cas de doute, l'unique "valeur travail" à considérer est celle de la rémunération)

Non parfois, pour ne pas dire tout le temps, il vaut mieux ne pas travailler que travailler pour rien. Pour notre jeune audience, cible des propositions de Gattaz, nous avons mis en karaoké cette relation de cause à effet : 

"Si j'arrête de leur tendre mon fessier, ils arrêteront d'me le fouetter. Oué." 
(à fredonner sur J'me tire de Maître Gims).

La majeure partie de la confusion vient du fait que dès que ces sujets sont abordés dans les médias, l'espace de discussion est squatté par des prédicateurs professionnels de la compétitivité dont les fiches de paye ou les rentes culminent loin au-dessus des réalités sociales de ceux qu'ils accusent de trop coûter en travaillant. Nos érudits ramènent systématiquement le débat à deux notions : celui qui ne travaille pas est mauvais pour la société, mais manque de bol le travailleur, lui, n'est jamais assez performant pour le pays. Nos prédicateurs n'ont évidemment ni les salaires, ni les grilles horaires, ni les angoisses, ni l'espérance de vie de ceux qu'ils s'acharnent à culpabiliser.

Nos économistes devraient y songer lorsqu'ils élaborent des plans sur l'avenir de la France. En quoi est-il encore utile (pour soi) de travailler (pour le profit des autres) quand l'interface qui fait lien social et constitue le moteur de la consommation (le salaire à bibi) est une insulte se doublant d'une absurdité arithmétique ?

[1] jusqu'à ce que le jeune quitte son statut de jeune à l'âge de 30 ans et, de fait, sa place dans l'entreprise.

Illustration : Big Lebowski, Coen bros (1997)

Tuesday, 15 April 2014

Va plus à gauche, tu vas doubler par la droite !

Donc voilà...

J'annonçais hier sur les réseaux sociaux, avec cette causticité me caractérisant, qu'à ce point de trahison envers les classes populaires le pouvoir n'avait plus qu'à supprimer les forts coûteux bas salaires (après tout, ça simplifierait vraiment la rédaction manuscrite des fiches de paie pour ces martyrs d'un monde pas assez libéral que sont les chefs d'entreprise à 4X4 climatisé). Et ce midi :


Non rien, c'est nerveux. Je vais de ce pas acheter une grille de loto. Soyons fou, faisons sauter un tabou : nous aussi, les sans le sou, pouvons rêver d'une rémunération. Je me sens en veine. Trop de souffrance, pas assez d'espérance, je tente ma chance ! (parce que vivre correctement grâce à son travail, ça semble foutu).

(source)

Thursday, 10 April 2014

Vive La Dolce Vita des travailleurs !


Je ne sais si Lucy Mangan, chroniqueuse au Guardian, est contente pour nous ou un peu jalouse.

Dans un article elle alerte ses compatriotes anglais : syndicats et patronat français ont voté le 1er avril un accord de branche pour une "obligation de déconnexion" de 11 heures par jour et le week-end pour les cadres et managers dans les sociétés d'ingénierie et de conseil. Il s'agit de réguler le temps de travail "en ligne" (ordres par emails, SMS...) jusqu'ici non comptabilisé (gains à court terme pour la boîte, mais source de burn-out pour l'employé et au final, perte pour la boîte). 

Que l'on ne soit pas connecté en 24 / 24 avec son entreprise, déjà que le temps de travail est limité à 35 heures chez nous, cela interpelle l'éditorialiste britannique qui y voit une obligation nationale de "Dolce Vita" (sic, mais euh c'est un film italien madame). Les drogués au travail ne pourront plus s'épanouir dans l'hyperactivité, prendre leur dose d'ordre, et seront forcés d'avoir du temps pour eux, voire une vie privée. Où va-t-on ? Vers un peu plus de bonheur surement. Pas coté en bourse, donc pas au programme. 

Remettons les choses dans l'ordre. Entre les douze pauses clope par jour et les terrasses de pub bondées de salariés dès quatre heures, L'Angleterre a beaucoup à apprendre à La France au niveau glande au bureau. De ma petite expérience, le salarié français est bien plus productif que son collègue en anglais, bien plus déprimé aussi. No shit Sherlock ! N'y aurait-il pas un lien entre les deux ? 

Deuxièmement, cette mesure est un accord (et non une loi) de "riches". Ça ne concerne que certaines sociétés orientées high-tech, des indépendants et des cadres sup. Ça ne touchera pas le manutentionnaire ou la caissière. Eux peuvent continuer à trimer à la demande, à horaires découpés et décalés, et pourront continuer à jouir des progrès de la technologie en apprenant au beau milieu de la nuit et sans avoir à bouger de la banquette arrière de la 307, leur licenciement par SMS.

Reste que cet accord, et c'est rare par les temps qui courent, passe presque pour un progrès social juste parce que n'est pas un recul (alors qu'il s'agit juste de garantir que les journées de boulot ne fassent pas 20 heures). Dans la ligne, c'est même subversif à une époque où le travail se doit d'être considéré comme "une valeur" à laquelle il faudrait tout sacrifier, l’identité première de l'individu, la seule voie pour une vie épanouie.

Illustration : La Dolce Vita, Fellini (1960).

Seb Musset, L'abondance. 
+ d'infos
Disponible ici en papier ou ebook.


Wednesday, 9 April 2014

Hey mec ! Où est mon gouvernement de gauche ?


Reconnaissons que depuis qu'avoir Euro RSCG au gouvernement, ça a quand même une autre gueule, celle du loup. Fini les atermoiements, les fausses pudeurs et les propos contradictoires Maintenant, avec le gouvernement de com' back ça file droit, enfin droite.

Je ne m’attarderai pas sur le discours de politique générale de notre premier ministre Manuel Valls hier devant les députés laissant le soin à ma gamine de 5 ans de vous le résumer. Voyant Valls sur l'écran lors d'un sujet introduit par le dithyrambique trio Barbier / Thréard / Calvi, la précieuse s'écria :

"- Oh, Nicolas Sarkozy !"

Perso, j'ai décroché au "La reprise économique est là" du chef du gouvernement. Cela me confirmait la crédibilité analytique du gars. 

Je ne garde que les deux lignes fortes d'un discours qui comble, pour au moins douze secondes, toutes les attentes du MEDEF :

1 / La suppression des cotisations patronales (charges en langue de droite) sur les salaires au SMIC au 1er janvier 2015, et la baisse des cotisations familiales sur  les salaires jusqu’à 3 fois et demie le SMIC. L'inévitable effet sera pour la seconde mesure de baisser les prestations familiales, et pour la première de cantonner encore plus de travailleurs au SMIC, c'est-à-dire plus assez pour vivre, et donc consommer, et donc... enfin vous m'avez compris. Abaisser le "coût du travail" est une priorité gouvernementale pour "rassurer les marchés" en période de "crise". Comprendre : quand il y a contraction économique, ceux qui ont le pognon veulent à tout prix continuer à préserver leurs rentes quitte à sacrifier les plus ou moins faibles (on les appelle aussi salariés) que l'on calme à coup de com' et de trémolos patriotiques à la TV en leur faisant miroiter avec punch et gomina une hausse de cinq cents euros annuelle (on en reparle l'année prochaine, rien n’empêchant les entreprises d'empocher la différence). Bien évidemment, dans la manœuvre, on évitera de s'attarder précisément sur les restrictions budgétaires et les reculs sociaux qui vont s’enchaîner derrière.

2 / L'acharnement à rembourser une dette que l'on ne remboursera jamais via un plan de 50 milliards d'économies en 3 ans (là aussi on en reparle l'année prochaine), et ce alors que le même gouvernement se prive de 60 milliards (80 voire 100, suivant les désirs de Monsieur Gattaz) préalablement offerts au patronat via le flou, confus et totalement raté Crédit d'Impôt pour la Compétitivité des Entreprises et le pipeau Pacte de Responsabilité (l'objectif responsable de cette mascarade est toujours fixé ce jour à zéro emploi). Qu'on se le dise une bonne fois pour toutes : ce ne sera jamais assez pour le patronat. Une fois qu'ils seront débarrassés des cotisations sur les salaires, ils demanderont plus de flexibilité, puis le droit de licencier en dix minutes et sans frais, voire aux frais du licencié... Ça ne s’arrêtera jamais, surtout dans un tel rapport de soumission gouvernementale. Ils ont le vent dans le dos comme rarement depuis trente ans, ils ne vont pas s’arrêter en si bon chemin.

Tenez, moi personnellement, vu la météo des subventions, j'attends le pacte de rentabilité avec offre promotionnelle 10 smicards pour le prix de 2 pour lancer ma boite de formation en consulting d'optimisation fiscale, c'est juré.

Bref, il s'agit de poursuivre (en communiquant mieux, donc en se faisant aimer) une politique absurde d’assèchement des services publics, de stagnation des revenus et, conséquemment, de baisse de pouvoir d'achat. Pas un seul instant, Valls n'évoquera un gouvernement de combat pour rapatrier les centaines de milliards d'euros (des entreprises et des particuliers) échappant au fisc chaque année et, à portée de contrôleurs (si seulement ils étaient embauchés), des 80 milliards (estimation moyenne) de fraude fiscale pourtant récupérable en peu de temps pour combler les trous. Que voulez-vous... Cette mesure en plus d'être efficace, rapide et indolore pour les plus pauvres, est probablement trop à gauche. Ça fait désormais désordre dans un gouvernement socialiste, euh pardon : de com'back.

Tuesday, 8 April 2014

Des nouvelles du Front


On vous a prévenu, la révolution est en marche, le FN au pouvoir ça va envoyer du pâté ! 

Après l'exigence du retour du porc dans les cantines, une priorité nationale (sauf qu'il n'était, en fait, jamais parti), voici que Steeve Briois, maire FN fraîchement élu d'Hénin-Beaumont annonce sa priorité économique pour endiguer le chômage qui touche durement la commune.

Supprimer le local de la Ligue des Droits de l'Homme.

REP A SA LA MISAYRE !

Il faut dire que ça urgeait. 20m2 et une subvention annuelle de 300 euros (pour une valeur locative d'au mieux 300 euros / mois) : autant dire un gouffre financier mettant en péril la communauté, ou  la liberté d'expression (et oui, on y affichait quand même de la poésie en vitrine, voyez-vous c'est le début du gauchisme le plus atroce). 

Meanwhile, plus au Sud...

Au large de Malte, de gentils activistes d'extrême droite entamaient une action pédagogique de sensibilisation aux droits de l'homme blanc en voulant exposer combien il est simple pour un Africain de traverser la méditerranée afin d'envahir l'occident déliquescent afin de violer nos boulots et candidater pour nos femmes.

Manque de bol. Ont-ils voulu faire cuire un rôti de porc sauce blanche à bord ou simplement profiter de l'absence de leurs mamans pour jouer avec des allumettes ? Toujours est-il que l'odyssée nazie a vite tourné en Titanic aryen, la barque prenant feu sous leurs yeux ébaubis sur tête de QI négatif. Nos vrais cons maltais appelant à l'aide secours et armée avant de rembourser les frais entraînés par cette brillante opération de com' dont je m'étonne qu'elle n'ait pas eu plus d'échos dans nos médias locaux.

C'est-à-dire qu'ici l'intolérance est une part de marché à ne pas trop brusquer.

Un sondage commandé par la commission nationale consultative des droits de l'homme (oh zut encore eux) nous apprenait récemment que 35% des Français se déclarent racistes, avec une grosse proportion (26%) de "un peu racistes". 

- Tu es raciste toi ? 
- Non je suis un peu raciste. C'est pas pareil, tu vois. 
- Non je vois pas. 
- Bah c'est à dire, le vrai raciste il va traverser la méditerranée en barque pour montrer que les autres veulent nous envahir. Le un peu raciste, il reste sur la rive et applaudit discrètement de ses mains propres le vrai raciste.
- En fait le un peu raciste est encore plus minable et lâche que le vrai raciste ?
- Voilà c'est ça. T'as complètement un peu raison. Sur ce, je vais voter FN aux européennes parce qu'on va comprendre ma souffrance, parce que j'adore le porc, l'intelligence et la natation synchronisée.

Illustration : les carnets secrets d'Eric Zemmour.

Seb Musset, L'abondance. 
+ d'infos
Disponible ici en papier ou ebook.






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Thursday, 3 April 2014

L'ennemi


« Je sais que je ne suis pas en harmonie avec une bonne partie de mes camarades socialistes, mais je pense qu'à ce niveau de chômage il faut aller vers davantage de flexibilité, et vers des boulots qui ne sont pas forcément payés au Smic »
Pascal Lamy (ancien patron de l'OMC, encarté au PS, proche de François Hollande) dans l'émission Question d'info sur LCP 02.04.2014

Je l'ai annoncé ici il y a plus d'un an. Alors que le niveau de pauvreté est à peine moins élevé que le salaire minimum, lui-même pas si loin du salaire moyen (et que dans ces conditions, il n'est évidemment pas question pour tout économiste sachant compter jusqu'à 2 d'envisager l'ébauche d'une esquisse de reprise), nos têtes pensantes proches du pouvoir préparent gentiment l'opinion à la baisse des salaires

Pour nos experts, l'objectif n'est pas un retour au plein emploi. Ils savent pertinemment qu'à l’ère de l'automatisation et de l'informatique révolutionnant la compétitivité (on produit 3X plus avec 10X moins), le plein emploi est illusoire. Le débat sur les cotisations et les charges (en langage de droite) est également dépassé : chaque allègement de cotisations consenti depuis 30 ans n'ayant jamais entraîné une quelconque reprise de l'emploi. Non, l'objectif des Lamy et des Lenglet (sa version confipote démoulée chaque soir à la TV) pour le bien-être des puissants est un retour au plein emploi à tout prix, donc gratuit (enfin pour vous, parce que pour eux les contrats juteux pour expertises molles, les dividendes et les rentes continueront à tomber).

Pascal Lamy veut donc de "l'audace". Marrants comme nos messies du marché demandent prioritairement (euh exclusivement même) aux crevards d'être inventifs, dociles et avides de sacrifices. Lamy en profite (il est de gauche c'est vrai) pour rappeler aux pauvres mécréants que nous sommes, osant exiger un luxueux SMIC au bout de cinq ans d'études ou trente ans de turbin, les mérites du travail (de la "valeur travail" aurait-on dit à droite en branlant du symbole pour mieux ne pas aborder la question de la contrepartie financière du taf en question) : "Un petit boulot, c'est mieux que pas de boulot ". 

Non l'amigo, un petit boulot c'est un petit boulot, ni plus ni moins, et c'est quand même souvent de la merde, néfaste pour la santé qui plus est. Ceci étant posé : ça reste du travail. Et tout travail mérite un salaire décent (cela va de soi et ce n'est pourtant déjà pas le cas pour des millions des Français qui se cassent le cul à bosser pour pas grand-chose précisément à cause de l'avidité du patronat, des actionnaires et de cette mondialisation sauvage dont tu appelles dans la même interview à ce qu'elle soit enfin embrassée et appréciée par nous autres, "les pessimistes").

J'en profite pour te reposter ce petit graphique de l'INSEE pour te rappeler où se trouve l'argent et qui a vu ses revenus gonfler ces dernières années :


Gentil Pascal qui nous veut du bien, toi le fin observateur de la chose sociale, note que cela fait deux bonnes décennies qu'il existe déjà un servage institutionnalisé pour jeunes et moins jeunes. Nous autres, les gueux, on appelle ça des stages. Même que les gens comme toi ont réussi à nous faire rentrer dans la tête que c'était obligatoire pour nos carrières alors que c'est surtout capital pour les marges des entreprises et que cela a détruit plus d'emplois qu'autre chose.

Donc merci Lamy pour tes nouvelles solutions. Non seulement elles sont tout sauf nouvelles, mais elles sont déjà la cause directe des malheurs du plus grand nombre.

Si ce n'est par intelligence, par décence au moins, abandonne le foutage de gueule pour te consacrer à un autre hobby plus en adéquation avec ton profil : golf, collection de boites à caviar ou soirées belote avec les lobbies.

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Tuesday, 1 April 2014

Akshantulu - Act of Blessing with Rice grains

Akshantulu:
Akshantulu will be prepared by mixing rice with turmeric or Vermillion Powder and ghee. They are used to bless the youngsters. They are often used in Hindu marriages, festivals and in some important days. By sprinkling these on the head, elders bless the youngsters by saying 'Deergayushman bhava' - Live long, 'Santana Praptirastu' - soon you will conceive a child, 'Arogya praptirastu' - Live healthy, 'Ishwarya praptirastu' - Live with Luxury,'Sakala soukhya prapthirasthu' - Bless with a full of happiness.

Cultural Beliefs:
'Akshantulu' is derived from the word 'Akshatalu' means 'AA + Kshitam'(which can't be destroyed). Rice grains will be obtained after hulling the grains. The grains which are not broken in this process, the unbroken rice which are used for giving blessings are called 'Askhintulu'.

Among 'Navagrahas'( nine planets) in astrology, Lord Chandra rules bad habits,mother, behavior and mood. By donating rice, people can overcome ill effects of Lord Moon.

In Hindu marriages, bride and groom used to play Talambralu by pouring lots of akshantulu on their heads. This act indicates, welcoming the bride into the family. Bride is represented as Dhanalakshmi( Goddess of wealth) and bridegroom welcomes her into his family by pouring lots of rice as Talambralu. Bride groom is represented as Lord Vishnu. Bride welcomes him by pouring rice as Talambralu.
Interesting facts:
  • Blessings need to take from elders only.like Father,mother,elders and famous people.
  • With out considering age all Hindus will take blessings from temple priest and gurus or saints.
  • In every traditional ritual we offer 'Akshintulu' to Lord Ganesha.
  • The 'Shodopachara puja'( 16 steps of worship) we offer 'akshintulu' to the deity.
  • Hindus believe that these 'Akshintulu' has power to fulfill all the desires when used in the act of blessings.
  • All kayanotsava mahotsavams perfomed wouold be distributed with akshantalu which are the talambralu for Gods in that function and if the unmarried people who take these as akshantalu from their elders would be maaried soon.
  • Especially, talambralu used on the auspicious day called Sri Rama Navami in Bhadrachalam, it is beleived that people who take these as akshantalu would be married by next preceeding Sri Rama Navami. Unmarried people who take these would be married and the married who take these would be blessed with a peaceful married life like Gods'.

Scientific Reasons:

  • Scientifically human body is a big electric station. The up and downs of body current indirectly affects the mood and health of a person. When ever people bless their children, the positive current will charge the rice grains when they bless with these rice grains with positive charge will balances the negative currents in the person who take blessings from elders.
  • Our body has 24 electrically charged points and from these points, electricity will reach the entire body. In these 24 points, our head is the main distributing point. When ever people receive blessings, the 'Akshantulu'( positively charged particles) will touches the head and head charged with positive currents and distributes positive currents to entire body.
  • Mixing turmeric or Vermillion Powder and ghee to rice grains will stop spreading virus or bacteria which causes illness from the person who give blessings to their children.

Check the related article Touching feet of Parents & elders

Le pouvoir de la farce


Et donc ce quinquennat tourne au burlesque.

Entendons-nous, à la différence d'autres à gauche, je n'ai rien contre l'homme Manuel Valls. C'est un ballon de baudruche qui présente bien, un arriviste un peu trop vite arrivé, un produit du marché qui, il y a trois ans tout juste, déclarait vouloir en finir avec les 35 heures (ça lui a porté chance, il a fini 6% aux primaires du PS). Je suis sceptique et non pas haineux envers l'ex ministre de l'Intérieur nommé Premier Ministre en catastrophe. Je le sens tout à fait apte à précipiter l'avènement de la droite dure aux plus hautes responsabilités. 

Il fait presque l'unanimité contre lui à gauche et personne à droite ne l'aime (non les sondages d'opinion, ce n'est pas de l'adhésion : c'est juste que Valls est l'homme de "gauche" le moins détesté à droite, nuance. Cette attitude n'a jamais généré un seul vote). 

En revanche, je suis comme d'autres, écoeuré. Au lendemain d'une tarte électorale pour le gouvernement (dont on pouvait totalement avoir une autre lecture qu'une demande de droite) sa nomination à Matignon entérine que le changement ce sera ni maintenant ni jamais. On n'arrête pas une politique économique qui merde de la cave au grenier.

Cette vision éculée agitant les lunes poussiéreuses de l'indépassable croissance salvatrice et du "coût du travail" responsable de tous nos maux réussit l'exploit d'être un ratage tant sur le fond (prévu depuis un moment tant la méthode employée est la même que d'habitude) que sur la forme (la communication du pouvoir est un massacre depuis deux ans, la compilation de tout ce qu'il ne faut pas faire).

Derrière la farce, tout ceci est on ne peut plus logique (pour une fois) : Valls est l'homme parfait pour persévérer, et s'acharner dans l'erreur.

Ce pouvoir va donc enfin accomplir quelque chose de cohérent : une vraie politique de droite. Libérale et sécuritaire, pro-patronat et austère. Bref, de la vraie violence avec perdu au milieu un "volet social", comme une jolie rose isolée dans un champ de mines.

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