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Monday, 14 December 2015

Régionales 2015, round 2 : ne t'en fais pas, les meubles vont bien

"Rien ne sera plus jamais comme avant"... jusqu'à la prochaine fois.

Here we are folks. Après une campagne hors-sol, d'abord inexistante médiatiquement puis hystérique, totalement imbibée par la politique nationale, les résultats des régionales c'est l’école des fans. Ceux qui devaient gagner ont perdu, ceux qui pensaient tout perdre s’en sortent bien, les vainqueurs le sont grâce aux voix des perdants et la région la plus importante de France glisse des mains du candidat socialiste comme une savonnette au sauna de Solférino.

Détaillons en dix points :

1 / Parce que c’est ma région et que j'ai un peu la haine, je commence par là. En Ile-de-France, Claude Bartolone du PS échoue face à une figure de l’incompétentosphère de la bourgeoisie de droite. C’était imperdable bordel ! A moins de ne pas vouloir gagner. Le bon côté, c’est que Le Petit Journal a une ligne éditoriale assurée pour les six prochaines années, parce que des grosses pécrèsseries, je vous le signe ici : il va y en avoir par kilotonnes sur une base quotidienne.

2 / Les socialistes "sauvent les meubles". Il y a encore un mois, je leur donnais zéro région. (cf point 8)


3 / Après une non-campagne où il a été question de tout sauf de l’impact concret sur notre quotidien de l’action des conseils régionaux, c’est un succès apparent de la campagne de second tour sur le dos du FN. Le parti de Marine Le Pen se prend une tarte dans toutes les régions. MAIS…

4 / Jusqu’à quand cette politique du « front républicain » répondant dans l’urgence à l’inertie programmatique des partis de gouvernement ? Réponse : tant que ça n’échouera pas. Le piège est enclenché. Vous vouliez des idées et du renouveau pour 2017 ? Dommage, vous aurez une bataille des candidats pour arriver au second tour face à Marine Le Pen et, automatiquement, gagner. Attention. A force de "sauver les meubles", on va peut-être finir par légitimement avoir envie de les brûler.

5 / Le FN, la petite entreprise qui ne connait pas la crise. 350 nouveaux conseillers régionaux et un positionnement clair : ils sont l’opposition. Ils métastasent et se solidifient laborieusement dans le paysage.

6 / Ne jamais crier victoire avec un loustic pareil (hyper hermétique à l'humilité), mais on pourrait cette fois être débarrassé du teigneux de Neuilly. Ratage au premier tour, grattage des voix de gauche au second, tout en appelant piteusement au "ni-ni" : Sarkozy est le grand perdant des régionales.

7 / A l’inverse, en plus de sa victoire dans le Nord-Pas-de-Calais, Xavier Bertrand a marqué des points dans son discours d’ouverture dimanche soir. Depuis deux ans quand je dis que ce type sera le prochain (ou le prochain prochain) président, on me lance des soupirs amusés d’intensité à peu près équivalente à ceux lancés en 2011 lorsque j’évoquais la possible victoire d’Hollande l’année suivante. Celui qui fait oublier qu’il a été ministre de Sarkozy s’est également démarqué des têtes de son parti qui ont utilisé cette soirée médiatique comme tremplin perso pour la campagne des primaires à droite.

8 / Le ras-le-bol de la politique gouvernementale ? Pas si sûr. Le meilleur score socialiste est obtenu par un ministre du gouvernement (qui n’a même pas fait campagne qui plus est). La droite appelle a accélérer les réformes, l’exécutif "n’entend pas changer de cap".

9 / Que les abstentionnistes d’Ile-De-France ne viennent pas pleurnicher dans les mois qui viennent. Lutter contre l’arrestation abusive de militants écolos (ce qui n’est pas du ressort de la région) en donnant les clés de la gestion des écoles, des routes à un conseil régional de droite (à dominante Manif pour tous), j’ai vu moins couillon (même dans l’équipe de Pécresse).

10 / Le « changement de logiciel » s’impose. Là au moins, nous serons tous d’accord. Ils l’ont tous répété hier soir. Il y a d’un côté la bataille des idées, mais aussi le casting. Celui-ci ne prend  pas en compte la diversité sociale et professionnelle de ce pays (FN compris) et ne se renouvelle pas (elle est sympa cette boîte où même quand tu es viré tu peux repointer sans cesse). De ce côté-là, rien n’arrivera en attendant les bras croisés. C’est le challenge du moment, d'autant qu'il y a un boulevard pour une opposition constructive. Nous sommes nombreux à avoir envie de voter "pour" et non plus "contre".

Monday, 7 December 2015

Régionales 2015, round 1 : jusqu'ici tout allait bien

La baffe des #Régionales2015 est pire que prévue. Le 6 décembre 2015 relègue le 21 avril 2002 au rayon d'accident de tir sur un stand d'animation folklorique pré-estival.

Le FN triomphe avec des candidats parachutés mais médiatiques. Le PS est sanctionné en local pour la politique nationale. LR perd le leadership de l'opposition et la défaite est cinglante pour Sarkozy qui non seulement ne capte plus le vote FN comme par le passé (c’était à peu près sa seule qualité) mais en plus divise ses troupes. La gauche, rongée par son archaïsme communicationnel et/ou ses batailles intestines, est inaudible. Les abstentionnistes sont fiers d'eux. Nord et Paca (entre autres) basculent à droite (avec un FN à 40% dans le Nord et un PS pulvérisé). La politique d’austérité du gouvernement (bien silencieux en ce dimanche de rouste) explique bien plus ce score (et la démobilisation qui va avec) que les récents attentats de Paris. Dans la capitale, le FN ne dépasse  pas les 10%. Pourtant, j'ai bien peur que la réponse soit la poursuite et l'accélération dans cette course à l'échec, avec un climat de guerre là-dessus pour unir le pays contre l'ennemi.

La France est à bout de souffle démocratique, au bout de ses scléroses, de ses non-renouvellements de personnels, d’idées et nous (qui par fatalisme, cynisme ou confort, avons également renoncé pour la plupart à nous investir) nous sombrons dans cette absurdité : nous sanctionnons le gouvernement pour sa politique de droite libérale par une forte vague de droite réac (notons d'ailleurs que, pour Les Républicains, une gauche même molle est pire qu'une droite dure). 

Si ce premier tour des régionales est l’échec de Valls et Sarkozy (pour avoir l’un et l’autre persisté dans leurs obsessions), il faut dépasser leur petits cas personnel (l'histoire va les digérer, et moi aussi j'ai envie de dire à l'unisson du pays : "C'est bien fait") : à partir du 13 décembre ce sont les gens en local qui vont trinquer. C’est le plus terrible dans ce délire national : des Français vont payer au quotidien pour les turpitudes d’une élite qu’ils dénoncent par ailleurs en installant une autre micro-élite, nullissime en gestion et pourrie idéologiquement. 


Le calendrier électoral est désastreux. A la différence des différentes mairies conquises par le passé et dont la gestion a tourné vinaigre, si le FN récupère des régions (et notamment le Nord-Pas-de-Calais pour sa présidente), le délai sera trop court avec la présidentielle pour que l’on puisse tirer l’an prochain un bilan négatif de son action.
 
Si maintenant vous n'avez pas compris que si vous ne vous mêlez pas de politique, elle finit par se mêler de vous, alors effectivement vous n'avez plus qu'a prendre un bol de popcorn et confortablement vous installer devant BFM pour les prochaines soirées électorales à dominante bleu marine.

Monday, 5 October 2015

J'irai runner sur vos tombes

 

Avant de te passer à tabac, entendons-nous, j’aime courir. Ça me manque dès que je m'en éloigne trop. Bientôt 27 ans que je suis accroc à la course autant pour l’effort accompli que pour la qualité de recueillement que je j'y trouve. Je n'ai jamais privilégié la performance mais la régularité, mon corps me faisant bien comprendre les limites d'un exercice trop poussé. A la fin des années 80, courant sur les routes de campagne en survêtement coton avec walkman à cassette, je passais au mieux pour un échappé de l'asile. En forêt de Rambouillet, j'ai même failli me faire shooter par un chasseur me confondant avec un sanglier. Le coureur assidu devait subir les remarques de mes semblables, aka les jeunes cons, sur cette activité incongrue, la notion de sport se limitant alors au foot et au tennis (mais uniquement pour les rejetons de fratries RPR).

Course en 1989 : activité marginale connotée féminine, alternativement nommée jogging, footing ou truc de pédé. Les rayons de sport pour coureurs n’existaient pas. A l’époque la course, c’était même objectivement une affaire de vioques (de quadras quoi). D’ailleurs, j’ai bien tenté de courir avec eux en groupe le dimanche à l’orée du bois et des années 90 mais non, rien à faire : j’ai vite compris que la course à pied n’était pas propice à la socialisation de fond. Pour bien courir, il faut courir seul. Le partenaire de course possédant exactement la même cadence que toi et ne te cassant pas alternativement les couilles et ton souffle est une légende urbaine. 

Bref, courir à deux je trouve ça déjà très con alors imagine ce que je ressens quand tu me barres la route avec tes orgies collectives de run in à 30.000, extensions urbaines ultimes de cette passion pour la course à pied qui possède subitement la France.

Tes run in (parce que c'est #old le jogging de fillettes), tes parades à courir du dimanche donc (sponsorisés par une marque ou pour une grande cause prétexte à sponsorisation par une marque) où te lèves encore plus tôt que le reste de ta semaine salarieé pour friser l'infarctus en groupe avec 500 euros de matos sur toi, ta boisson au jus de bison stéroïdé à 800 calories, ton appli connectée live à Facebook  et une canne-à-selfie en steadycam si tu pouvais, me filent de sévères crampes musculaires. Déjà que j'avais un peu honte de "partager cette passion" avec Sarkozy, là tu me fous la dose. Je t’en veux car, avec ta mode à la con, là où je pouvais m’équiper pour que dalle il y a encore cinq ans, tu façonnes une bonne grosse tendance consumériste qui salope tout comme avant elle le diesel propre, les jardins paysagers et les tatouages dégueulasses où, au nom de ton individualité, ta névrose se mêle allègrement en mode générique à celles des autres à grands coups de CB dans des  messes à suer bien formatées. Tout le monde court : les enfants (hérésie pour les articulations), les jeunes (qui le mettent même sur leur CV ayant intégrés qu'un manque d'activité physique était professionnellement préjudiciable), mes anciens potes qui criaient à la tantouze et s'étalent désormais  en leg-in moule bite sur leur wall dès qu'ils font trois foulées au square, les chasseurs de la foret de Rambouillet et même les seniors qui, avec la marche nordique cette autre facette de cette danse de Saint Guy nationale, ont même trouvé le moyen de faire de leur rando sous acide une activité stressante pour tous les autres piétons, piétons qui eux-mêmes grâce à l'appli santé du dernier Iphone culpabilisent de ne pas avoir assez fait de pas dans la journée.
Sacré runner, on te fait des rayons dédiés maintenant, on analyse ta foulée, ton rythme cardiaque, la moindre paire de pompes de course un peu potable se vend désormais au prix d’une semaine de SMIC alors que le footing était probablement le sport le plus accessible au monde jusqu’à ta disgracieuse invasion. On fait de toi une star de l'effort et tu ne te caches pas pour transpirer sur les réseaux sociaux parce que la performance  c'vachement important en vue du marathon de New-York t'voua (oui oui toi, toi qui prend l'escalator depuis la naissance dès qu'il faut monter un étage ou en descendre deux, et va chercher tes donuts au drive en Volkswagen). Là où on devrait me payer cher pour faire partie de ces pitreries publicitaires, toi tu raques conquis pour fièrement porter un tee-shirt hideux et identique à celui de tes voisins de course, ou encore mieux, te faire cracher de la peinture à la face sur la ligne d'arrivée.

Bougez, éliminez disait la publicité. En bon fils du libéralisme, tu fais de cette expérience, à priori solitaire et intime, un spectacle benchmarké et sans profondeur, un truc pétaradant où tu mets tout le monde, et surtout tes amis, en compétition. Tes run in ne sont qu'une extension du masochisme contemporain. Il faut faire de toi quel que soit ton âge un être en agitation constante ne s’arrêtant sur rien, un esclave consentant de l'hyper activité perpétuelle (j’ai même entendu parler de visites touristiques et culturelles en mode running, l’heure est proche où tu auras une retenue sur salaire si tu ne viens pas au boulot en course d'obstacles). Si c'est la seule réponse collective que tu es capable d'aligner face à l'individualisme ambiant, fais gaffe : tu vas encore prendre un platane. 

Friday, 25 September 2015

C'est pas moi c'est Macron !


J'essaye de relativiser et parfois même je m'agace de la posture facile d'un Michel Onfray surfant sur le mécontentement général pour se réfugier dans un abstentionnisme dandy (phase 1 d'une campagne marketing vers sa candidature à la présidentielle), mais s'il y en a un qui cristallise mon mécontentement envers ce gouvernement c'est bien Emmanuel Macron, le ministre de l’Économie, de l'Industrie et du Numérique. Il a même réussi à éclipser Valls de ma hit list. A tel point que je me demande si celui qui n'est pas socialiste et encore moins citoyen lambda, qui vit clairement dans une bulle, où ne flotte que des "entrepreneurs" et "investisseurs", sans même avoir la légitimité d'un scrutin à son actif (ce qui, quel que soit le bord politique, demande un minimum de contact avec les gens) n'est pas là précisément pour ça.

Macron est à Hollande ce que Frédéric Lefebvre était à Sarkozy : un lanceur de trucs à ne pas dire (ou à ne pas avouer quand on est président) histoire de faire le buzz et de sonder le niveau de résignation de l'opinion. Soit il est "recadré", soit "il a le mérite de dire les choses" soit les deux, en attendant il occupe le temps d'antenne.

Vous vous souvenez de Frédéric Lefebvre ? Non. Normal. Et pourtant, il était un pilier du dispositif média de Sarkozy président. Pendant une bonne moitié du quinquennat, entre deux lectures de Zadig et Voltaire et avant de virer mystique, son rôle a été d'occuper les ondes chaque matin et de faire le débat pour le reste de la journée, voire de la semaine, zapping inclus,  voulant un jour faire travailler les malades et le lendemain redéfinissant l'internet à la sauce Neuilly... 

Macron est au moins utile à ça. Ne pas se fier à son look de gendre idéal, c'est l'interface RMC-GrandesGueules-GrossesTêtes du gouvernement. Mieux vaut taper sur les 35 heures plutôt de lutter  contre les abus des entreprises préférant jongler avec les "auto entrepreneurs" et les stagiaires  plutôt que d'embaucher pour de vrais postes normalement payés. Mieux vaut cracher sur les fonctionnaires que de reconnaitre avoir dilapidé des milliards en CICE pour les mêmes entreprises sans que cela se traduise par la moindre embauche (spécialement lors d'une énième publication désastreuse des chiffres du chômage). Rappelons d'ailleurs que selon Macron, s'il y a du chômage c'est la faute au salariat. Après on peut toujours dire, ou faire dire par son premier Ministre, sur le ton de la plaisanterie qu'on n'a pas dit ça et que les phrases sont sorties du contexte, à ce niveau de répétitions il ne s'agit pas d'accidents mais bien d'une mécanique. En comparaison, Frédéric Lefebvre était un petit joueur.

Macron révèle tout haut ce que construit progressivement ce gouvernement dans le prolongement économique du précédent : une société où chacun devra être le sous-traitant de l'autre et le donneur d'ordre d'un troisième. Une société où le commerce fait enfin loi au-dessus de tout. Une société  débarrassée du collectif (hors commémorations, tensions sécuritaires ou incantations pour un monde meilleur) visant l'individualisation de chacun ou plutôt son isolement définitif. Une société où les gouvernements enfin débarrassés du cambouis pourront enfin se consacrer pleinement à faire ce qu'ils font de mieux : des phrases en 140 caractères.

Wednesday, 23 September 2015

Nous sommes tous des Volkswagen

Panique à Bagnole world. Via un logiciel dissimulé sur chaque voiture, Volkswagen aurait menti sur les niveaux d’émission de gazs polluant. Et oui ça parait dingue, moi même j'en tombe de ma trottinette : en plus d'être dangereuses, les voitures polluent. Passons sur le fait (savoureux) que la tuile tombe sur un des fleurons de la rigoureuse et exemplaire industrie allemande que nous autres français avec notre maudit système social, nos conneries de 35 heures, nos fonctionnaires inutiles et nos stupides congés payés serions bien incapables de rattraper. Le plus drôle dans ce barnum c'est comme toujours l'orientation du spectacle : le conducteur de Volkswagen devient la victime innocente de la tricherie d'un patron. La belle histoire. C'est marrant, pour l'évasion fiscale des multinationales, les plans sociaux, les Golden welcome ou Golden goodbye patronaux et autres indécences, le consommateur n'est ni complice ni victime, ll est consommateur ou client et bien incité à en rester là.

Ces jours-ci se joue beaucoup plus que le seul sort de la marque allemande (qui en a vu d'autres). Un pan et pas des moindres du Greenwashing des dix dernières années, visant à te faire racheter en "moins polluant' (sur le mode de la culpabilisation ou du bien-être) ce que tu avais déjà, risque de s'engluer comme un goéland sur une plage mazoutée. Il faut donc à tout prix que le scandale s'en tienne à un "comportement irresponsable" de VW et n'évolue pas en "pratique habituelle d'une industrie bien incapable, malgré ses pompeuses publicités, de répondre techniquement aux impératifs dictés par le souci d'une humanité en bonne santé (la planète, elle, nous survivra). Derrière les larmes et la colère médiatisée des conducteurs "spoliés" , eux qui pensaient sincèrement sauver la nature en faisant deux heures de Passat par jour sur le périphérique, se cache une autre fraude dont nous sommes tous complices : celle de la "voiture propre". 

Scoop. Ça n'existe pas.

La seule piste automobile viable pour épargner un peu plus efficacement la planète (et tes finances, arrêtons les belles phrases sur l'environnement le critère numéro un pour 90% d'entre nous étant le pognon) : c'est la fin progressive de la voiture individuelle, vers le partage, le covoiturage, la location et les transports en commun. Toute autre piste est contreproductive. On ne peut pas avoir un impératif de croissance d'un côté et prétendre faire moins de l'autre. Tu prends le problème dans tous les sens, c'est mathématiquement impossible. Spécialement lorsque le hochet publicitaire de la couleuvre écolo est... de te faire gagner du pouvoir d'achat.

Volkswagen veut se rattraper ? La marque ferait bien de plancher sur un modèle durable.


Articles connexes :

Tuesday, 22 September 2015

Review on XOLO Omega 5.0

When you are managing a lot of work zones all together, absence from one of them is very likely to happen. The same is the reason for my absence from this blog for this long. Anyway! I am here again to share about a fresh new gadget from my belongings – my new XOLO Omega 5.0 smart phone.

It was not far ago when I had my Sony Xperia L in my hands. But, it had to be sold because of its lacking internal memory storage. Due to low internal memory, Sony Xperia L was giving me a tough time updating apps or getting more applications for myself. So, I had not many options but to sell it off and get a new one.

Due to budget constraints, I landed up opting for XOLO Omega 5.0 smart phone that seemed to be the best piece I can have in my budget. Ordering it online helped me save another 1500 INR so that the new XOLO Omega 5.0 smart phone costs me 7200 INR in total.

You must be wondering why I opted for this specific model from XOLO when there are endless models of smart phones getting sold in the market. The answer is here:

I chose the XOLO Omega 5.0 since XOLO is an Indian brand. What could be better than promoting the brands and businesses of your own nation rather than transferring money to foreign brands? And then, XOLO Omega 5.0 features its own UI HIVE. This model is out of the Android stock with its very own, specific UI HIVE. You will notice that most of its applications have a distinct view when compared to that of other smart phones. This includes having a distinct music player, menu options, themes, notification bar, etc. One application that appears similar to that of the other smart phones is its Photo Gallery.

Home Menu -  Xolo Omega 5.0
Home Menu 
Camera View Finder - Xolo Omega 5.0
Camera View Finder

Music Player - Xolo Omega 5.0
Music Player

Notification Bar - XOLO Omega 5.0
Notification Bar


Like every model of smart phone or, like every other stuff that you use, the XOLO Omega 5.0 smart phone also has its own pros and cons. Let me first highlight the positives of getting a XOLO Omega 5.0.

Advantageous Features of XOLO Omega 5.0 –

  1. This phone can be used to play any sort of games without any lags. You don’t have to be patient and keep waiting for the game to load or run smoothly. Gaming is a soothing experience with XOLO Omega 5.0. A plus point for all gamers!
  2. The secondary camera of the phone is a decent one and can help you get beautiful pictures from your favourite moments. This ensures memories are always safely captured.
  3. You get to install as many applications as you want without worrying about the storage issues or the compatibility issues. Enjoy all of your favourite applications with this model from XOLO.
  4. The display of the phone is not an extraordinary one but it is a decent one that you’ll get in this price range.

Let’s hear the cons now. The bad features of XOLO Omega 5.0 –

  1. When new, you will get to experience a long lasting battery life and could run applications for hours without having to hunt for a charging point. But, as time passes, say after 5-6months, XOLO Omega 5.0 troubles with its declining battery performance.
  2. You get a 2 MP primary camera that is not a good choice. However, the secondary camera comes to your relief.
  3. Another big disadvantage is the low sound quality. Listening to music with headphone or earphones in is not much satisfying in terms of the sound quality. I have even tried to test Sony earphone device but, to my disappointment, it does no good too.

This is a pretty honest review that I have shared after testing the device for myself. Obviously, when you go through the specifications of the phone on the official XOLO website, no one is going to tell you such things sharp and crisp. But I had nothing to hide. Hope my review helps you judge the phone well and helps you in making a choice.

Also I would like to bring to your notice that initially XOLO had claimed to get 5.0 Lollipop for all HIVE phones soon but, I haven’t seen any updates on my device so far. They have also stopped responding to queries on Facebook now. The phone is running on Kitkat. I could just wish of getting Lollipop to use with the HIVE’s new interface ATLAS.

In case you need any more details about the XOLO Omega 5.0, feel free to comment below with your queries. I’ll be happy to answer.

Thanks for stopping by and spend your time reading me! Have a great day!

Check out the more pic -

Now Playing - XOLO Omega 5.0
Now Playing

Power Setting - XOLO Omega 5.0
Power Setting

Setting Menu - XOLO Omega 5.0
Setting Menu

Side View - XOLO Omega 5.0
Side View

Storage Option - XOLO Omega 5.0
Storage Option

Xolo Omega 5.0 About Phone
Xolo Omega 5.0 About Phone



First Malaysia Homestay Experience at Kota Belud

We travelled 70 kms northeast from Kota Kinabalu, the capital of Sabah to Kota Belud, then another 16 kms from Kota Belud to Taginambur, a settlement at the foot of Mount Kinabalu. We left our car at Taginambur and hopped onto a 4WD prepared by Mr. Sarun. It was another 20 minutes bumping on mud infested gravel road before we stopped at the rest point of Wasai Waterfall. Sarun, our driver, tourguide, and also the owner of Nopungguk Homestay led us through another 200 meters of muddy path downhill to reach the swimming area of the waterfall. The surrounding was green, the air was cold and dense. We were back to nature in our first homestay trip.

Located in between Kampung Gansurai, Kampung Tinata, and Kampung Podos, Nopungguk Homestay takes the name of nearby Nopungguk Hill. Sarun, a local teacher, started the homestay as a community project. The homestay currently consists of 10 local houses scatter around the peaceful villages far away from city. Surround by nature beauty patched by local orchards, it is a great place to experience the village life in the heart of Borneo Island.

To enjoy the village life in a relaxing way, Sarun had personalized our itinerary- Wasai Waterfall, fruit buffet, and dinner for the first day (we arrived in the afternoon). For the second day, we had fish spa at 'tagal' area after our breakfast, durian hunting, and shopping for local souvenir. We went back to Kota Kinabalu at around 2:30 pm after our lunch.

The gravel road connects the villages to the outside world (upper left). "Selamat Datang" or "Welcome" to the waterfall of Podos Village marks the point where we need to stop our car and continue our journey by foot (upper left). Bamboo handrail is really helpful when we walk through a 45 degree slope (lower right). After 15 minutes of adventurous jungle walk, we finally reached the beautiful waterfall in the middle of jungle. 

The deepest part of the pool was about 5 feet. The water is clean and clear. We were surprised that the place was actually free of mosquito.

 The waterfall is around 60 m high, pouring down natural cold water from the hill.

One of the villagers gave us two tarap (a kind of local fruit) on our way down to waterfall. So we decided to make them our afternoon snack.

The flowing stream cutting through the natural jungle, while forming bathing areas with cold crystal clear water. Bathrooms are prepared at the waterfall area. However, we decided to take bath at our homestay, which was 20 minutes away from the waterfall.

Nice green view along the hilly road.

The homestay is 20 minutes away from Wasai Waterfall (upper left), ready with a living area (upper right), three rooms (lower right), and a kitchen.

 The balcony of the homestay is a great place to have our afternoon tea.

Electronic keyboard was never in our expectation list for a homestay (upper left). So, we decided to make good use of it. The photo of the activities, certificates (upper right) and decorations (lower right) in the homestay. Free flow drinks and beverages are prepared for us.

Meals were nicely prepared by Sarun's family. Besides some common Malaysian dishes, we were served with traditional food like tuhau (Coccinea)- a kind of ginger herb found only in Borneo (lower right). We were provided with one dinner, one breakfast, one lunch, free flow of local fruits, and different types of beverages in our trip.

What did we have in our "local fruit buffet" at Sarun's house? Durian (upper right), rambutan (lower left), and manggis were some of them. We were lucky, it was the season for the fruits.

Our first day programs started at Wasai Waterfall, followed by a "local fruit buffet", and ended with our dinner. Second day, we woke up early for another day packed with fish spa at Kampung Melangkap Tiong, durian hunting, and shopping for local handicrafts. 

Kampung Melangkap Tiong was our third 'tagal' area visited in Sabah, where the environment around the 'tagal' river was protected by local laws. Compared to the tagal area at Luanti Baru, the fish at Kampung Melangkap Tiong  provided a better spa service to the visitor. They were more gentle, plus, the stones were arranged along the river allowed the visitors to sit comfortably while dipping their feet into the stream. The fee was very cheap- RM3 for adult and RM1 for child for every 30 minutes! Fish food was sold with RM1 per package. The entrance fee and the fish food were included in our homestay package.

Mount Kinabalu can be seen on our way to 'tagal' area at Kampung Melangkap Tiong.

The entrance to the 'tagal' area is marked by a wooden hut (upper left). The area was quiet in the morning (upper right). Stones are well arranged along the river so the visitors can have a nice place to sit and enjoy the spa (lower right). We spent one hour to enjoy the fish spa before we moved on for our durian hunting.

Searching for durian in the orchard was a new experience for us (upper left). Guided by Sarun, we were lucky to get some durian freshly dropped from the tree (upper right). Then, we decided to eat the fruits fresh on the spot (lower right). Beside durian tree, we found other fruit trees around the area as well.

Shopping from house to house along the kampung road was another new experience for us. The rattan-ware is produced as cottage industry, thus different family produces different types of rattan-ware with their unique designs. The price, much cheaper than we could get from the market. After lunch, we continued to visit several more houses for rattan baskets before we departed back to Taginambur.

Our photo with Sarun's family.

Nopungguk Homestay is a relatively new community homestay in Sabah. It offers various local activities, such as traditional dance, music, handicraft making, rice production, rubber tapping, fish spa, river bathing, fish trapping, Rafflesia hunting, fruit picking, jungle tracking, and mountain climbing for the visitors to experience with. Good experience for us? Definitely. The homestay has successfully provided an excellent blend into the village's life. More information about the homestay is available at Nopungguk Homestay Blogspot

Other experiences in Sabah are available at:

Tuesday, 15 September 2015

2 ou 3 précisions sur l'entrevue avec DSK

 

L’info a donc fini par fuiter (elle n'était pas secrète, il suffisait de suivre Twitter ce soir-là) :  Dominique Strauss-Khan a rencontré des blogueurs. Comme j'en étais, il convient de repréciser quelques points dans un article « exclusif » de France info qui dès la seconde ligne contient une erreur factuelle : Quand on n’est pas capable de différencier un PMU d’un restaurant on peut légitiment avoir des doutes sur l’exactitude des propos rapportés.

Flash back. La semaine dernière.

Je ne croyais pas qu’il pointerait son nez. L’invitation « confidentielle » ayant été envoyée par mail groupé trois semaines à l’avance, j’imaginais qu’il y aurait une fuite. Et non, personne n’en a rien su à part les intéressés. A ma grande surprise, et celle de Jegoun, maitre des lieux, l’ex-patron du FMI finit bel et bien par débarquer dans la Comète, fief kremlinois de nos réunions de blogueurs depuis… oui déjà.

Le truc est tellement improbable que la clientèle du soir, certes un peu éméchée, n’y prête pas attention. En une poignée de main, DSK efface en un instant toute l’appréhension que l’on pouvait avoir et le barnum médiatique dont il fut le propulseur quatre ans plus tôt. Dans l’arrière salle de La comète, nous sommes une bonne vingtaine de blogueurs de gauche du milieu et de gauche de gauche. Une demi-douzaine de fans Strauss-Khaniens amortissent de leurs louanges le décalage, vestimentaire soyons gentils, entre les blogueurs et l’ex-pas candidat à la présidence. D’ailleurs, pourquoi vient-il puisqu’il nous répète à plusieurs reprises qu’à moins de circonstances exceptionnelles il ne compte pas refaire de politique ? Ce que, personnellement, à l'issue de l'entretien je ne crois absolument pas. Lui se considère en marge du jeu, comptant bien exercer une influence (il utilise le mot « gourou ») mais plus par l’expertise, et via les réseaux sociaux (j'y reviendrai). Le Jack is back de l'été dernier sur Twitter était une étape de cette reconquête (réussie en audience).

Je suis toujours méfiant (mais curieux) de ces réunions de blogueurs avec des personnalités politiques. Entre la timidité des interlocuteurs ne se dissipant au mieux qu’au moment de se dire au revoir, et le nombre des intervenants tuant tout autant l’impertinence que la pertinence, on ne joue quasiment jamais à armes égales avec des « stars » rodées à la communication qui vous emmènent généralement là où elles le veulent en vous donnant l’impression que c’est votre idée. Je n’ai qu’une poignée de contre exemples de rencontres politiques enrichissantes qui en apprennent plus sur le caractère de l’homme ou la femme politique, et éclairent sur son parcours et ses ambitions. Avec DSK je n’ai pas la sensation d’avoir en face de moi quelqu’un cachant son jeu. On le sent prudent, notamment sur ses mots choisis avec précision (de peur d’être enregistré surement) lorsqu’il évoque la politique présidentielle actuelle. En substance : Hollande aurait raté l’occasion historique de faire, sur le rejet populaire de Sarkozy, une campagne de vérité face aux Français. Elle lui aurait permis d’appliquer directement une politique sans trahison au lieu de louvoyer durant deux ans pour finir par faire les choix par défaut et se faire détester de tous. DSK est prudent aussi quand il évoque les relations avec ses anciens ou nouveaux amis d’un parti socialiste qui « n’existe plus » selon lui, bien qu’il reconnaisse qu’on ne peut encore rien faire électoralement sans une grosse formation derrière soi.

Alors que dans la salle résonne depuis un transistor le Time is on my side des Rolling Stones, au fil des questions de plus en plus saillantes DSK flingue doucement, au silencieux, et livre une analyse assez froide et pessimiste du paysage social et politique actuel. Il estime que tous les scénarios pour 2017 sont inquiétants. "La droite est sur une fin de vie difficile", les deux partis de gouvernement sont pro-austérité, et les identitaires surfent sur l’écœurement des Français face à une classe politique racontant n’importe quoi depuis trop longtemps spécialement lorsqu’elle est dans l’opposition. Ce cycle n’aboutit à ce qu’aucune politique viable ne puisse être menée. Ce à quoi j'ajoute à titre perso que les questions identitaires ou sécuritaires sont également mises en avant par l’opposition et le pouvoir pour escamoter leur manque d'imagination ou de résultat.

L’entretien dérive sur la Grèce (en résumé : les Allemands vont trop loin et nous avons un vrai problème « culturel » avec eux sur la question de la dette), les impôts (« une réponse politique à une question technique ») et le « problème de compétitivité française ». Sur ce dernier point il est dans les rails de Macron, enfermé dans la logique sans fin de « la capacité à mieux vendre le travail des français » face à la concurrence. Sur le revenu universel, il sort mot pour mot ce que Mélenchon nous avait répondu en 2010 (comme quoi) : « Je crois au travail ». Certes, pour lui nous allons travailler moins spécialement dans les tâches répétitives et c’est tant mieux, des métiers disparaitront mais d’autres s’inventent déjà. Il est d’ailleurs optimiste sur les potentiels de l’économie Française. Dans la dernière partie, nous évoquons le communautarisme et son expérience de Maire au milieu de communautés à Sarcelles (c’est rare de l’entendre sur le sujet, il est assez pragmatique sur la question quitte à faire du hors-piste républicain). Moment intéressant donc. Un seul regret nous n’avons pas répondu à l’objet de sa demande, car contrairement à ce que raconte France Info, l’invitation ne vient pas de nous mais de lui : Pourquoi bloguons-nous ? Pourquoi débattons-nous en ligne ? Pourquoi nous intéressons-nous encore à la chose politique ?

En ce moment, je suis bien incapable de lui répondre. 


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Friday, 28 August 2015

Not Safe For Work

Veuillez éloigner les chômeurs et les salariés du poste ce qui va suivre, capturé sur les réseaux sociaux hier en fin de journée, peut choquer (enfin ceux qui ne sont pas illettrés).

Jeudi 27 aout 2015. Tandis qu'à l'Université du PS à La Rochelle on embauchait du travailleur roumain à prix cassé pour monter le stand "Double discours et foutage de gueule", Emmanuel Macron, Ministre de l’Économie, jouait habillement une rentrée hors-série directement au club VIP du syndicat des patrons devant un insatiable parterre :

("- Le lapin ! Le lapin ! Le lapin !")


(Emmanuel arrivé, la fête pouvait continuer.)

 (Alors là il faut imaginer la scène avec le son d'un suave Careless Whisper de George Michael s'échappant de la cabine sono.)
(Tu l'as dit Pierrot, les opportunités fiscales ont été saisies. 50 Milliards de cadeaux et un chômage au top. A propos t'as pas ton pin's "1 million d'emplois" cette année  ?)

(Oui parce que là plus ce serait le travail gratuit.)

  
(Tout ça pour 0.1% de croissance, à Clignancourt j'ai vu des marabouts plus efficaces et pour moins cher. Attention : "C'est ça ou le FN" est une réponse de moins en moins audible.) 


(On y vient finalement. Le travail gratuit + Des enfants. Comme dirait Sophie De Menthon : c'est pas con.)

("- Non vraiment j'insiste Emmanuel. Laisse-moi t'offrir un Perrier à la buvette.")

("- Bon. Ça c'est fait. Maintenant on s'occupe des 35 heures.")


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Le patron et la pitié
Gang-bang à l'Université d'été du MEDEF
Les fantasmes économiques d'Emmanuel et Manuel

Friday, 31 July 2015

Xi'an Huimin Street- Food and Shopping

Huimin Jie (回民一条街) or Muslim Street is a very busy street at night! We stayed in Xi'an for two nights, and we strolled around the street and the surrounding area for both nights.  Muslim Street in Xi'an is the gathering place for Muslim community in Xi'an. Some sources stated the date of the street back to 206 BC, when "Hui" people started to gather around the area. If it is true, then the street is now more than 2000 years old!

The street is also called Beiyuan Men (北院门), around 500 meters long, its location, just in front of the Clock Tower of Xi'an. There are more than 60,000 Muslims live in that area, which the whole area basically transforms into a giant belt of night market after sunset. The street has a great collection of halal traditional food, snacks, drinks, local fruits and crops right from the farm, souvenirs with bargain-able price, and many more. Accompanying the dazzling light and the voice of the hawkers and retailers promoting their products- the never ending flow of visitors. Let us bring you around with our photos.

The Bell Tower during the day time. Both the Bell Tower and Clock Tower are icons of Xi'an.

Xi'an Bell Tower at night.

Xi'an Clock Tower is just 200 meters west of the Bell Tower, at the another side of Bell and Drum Tower Square.

We have no idea how the street looks like during the day. But we know how it is at night.

Most if not all, the stalls and hawkers are Muslims, selling souvenirs (upper left), assorted BBQ mutton, beef, and seafood (upper right), and noodle (lower right). The shop keepers can be easily identified by their white hats and head covering costume.

We tried many food and drinks along the street, including the local fruit drink and yogurt (upper left), meigui jinggao (玫瑰镜糕) (upper right), and guihua gao (桂花糕). All were good except guihua gao, which was for us, tasteless.

We stopped by the stall with deep fried banana and soft shell crab (upper left), fried cuttle fish (upper right), mutton pan-fried pie, and fresh cherry. All the food were really nice. The cherry was a bit sour but still acceptable.

Ling Shing's parents at the night market street.

Weiwei BBQ was the best for us. We couldn't stop taking the mutton and beef from the stall.

We visited a noodle station along the street and tried two different local dishes- biang biang noodle (upper right) and the beef noodle (upper left). The price for both dishes were not cheap (lower right) but the taste was "special" (nope, delicious is definitely not the word). To our suprise, there was no beef in the serving of beef noodle.  We came across the coolest Mandarin character, which pronounced as "biang". The word might carry the meaning of the sound "biang" when the noodle was made. Well, biang-biang noodle is shown on lower right, which cannot be found from the dictionary at the moment.

The streets around Muslim Street and the Bell Tower were safe at night. Or at least, we didn't feel threatened. There was one thing which we were quite worried- the battery-powered bike. The bike was really quiet on the road. Well, we learned that we should not avoid the bike when it was approaching from behind. The driver would usually avoid us quietly unless he sound the honk from a distance away, alerting that he wouldn't give way to the pedestrian.

Besides Muslim Street (Beiyuan Men), there are several other streets crossing each others, but don't worry, we won't get lost if we have good sense of direction. For souvenirs, the price was cheaper in the branching streets compared to the main street. A deal with 20% off was done when we tried to buy more. We bought a few key chains, clay-made terracotta warriors (about 2 inch tall), giant jujube, and some snacks as souvenirs. The price for the food however was quite standardized across the area.

Other than local delicacies at Muslim Street, we were also being arranged to dine in two different restaurants- Chuanyu Family Restaurant and Renren Ju Restaurant. Both restaurants provided good Chinese food. For us, Renren Ju Restaurant was better.  

Ramada Xi'an Bell Tower Hotel has unbeatable location. Situated at the center within the old city wall, many attractions and shopping malls are within walking distance from the hotel. By foot, the hotel is just 5 minutes away from the Muslim Street and the Bell Tower. It is 10 minutes away from the Clock Tower. The room was clean and comfy, with good amenity. However, the service was not up to the standard, especially the breakfast- very slow service and many plates were left empty, with no refill of food after 8:30 am, even though the breakfast time was far from over. The wifi connection was slow as well. Anyway, we weren't really bothered by the breakfast service or the online surfing speed. Location is the more important after all. For Xi'an, we would recommend to stay somewhere nearby the Bell and Clock Towers and the Muslim Street.

Located at 79 North Street, the hotel is indeed at the center of the city (upper left). The dining area (upper right) and the bedroom in the hotel.

After staying in China for eight days, we departed back to Malaysia from Xi'an International Airport, with a transit at Shanghai International Airport. The overall arrangement of the tour was great and we enjoyed it very much. China again? Definitely yes.